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L'implication du propriétaire dans l'enrichissement du milieu de vie du chat






















SOMMAIRE


Remerciements

Introduction


I. Optimisation de l’enrichissement du milieu de vie du chat 1. Activités physiologiques a. Alimentation, eau et distribution b. La litière optimale


c. Phases de repos et toilettage 2. Activités locomotrices a. Les supports à griffades b. Chasse & jeux c. L’exploration de l’environnement II. Implication du propriétaire 1. Du point de vue du professionnel a. Méconnaissance de la profession b. Le profil clientèle 2. Du point de vue du client a. Le client favorable b. Le client récalcitrant


c. En bref Conclusion Bibliographie Annexes Remerciements Je souhaite en premier lieu remercier les équipes d’Animautopia, Gwendoline, Nicolas et Sandrine pour leur patience, leur écoute et leur bienveillance à mon égard. Je souhaite également remercier chaleureusement Daniel Filion pour ses conseils ainsi que Laure de CCN26 pour son écoute, sa bienveillance et sa relecture. Cette formation de comportementaliste félin a été très enrichissante. Elle fût pour moi une vraie révélation. Ayant toujours vécu avec des chats, je pensais les connaitre mais j’avais tort. En tant que catsitter professionnelle depuis 2 ans, j’ai toujours choisi de faire du bien-être du chat ma priorité, même si j’ai parfois été confrontée à l’incompréhension du client. Et cette formation me conforte dans mon choix de veiller au respect des besoins fondamentaux du chat. Cette certification va me permettre d’exercer encore mieux ma profession de catsitter et de développer une nouvelle activité professionnelle.


Je peux aujourd’hui affirmer que je connais le chat, son langage, sa manière d’être, ses besoins. Et je suis fière de pouvoir apporter mon savoir à mes clients actuels et futurs, et de les accompagner dans la cohabitation avec leur chat. Introduction La nécessité de l’enrichissement du milieu du chat est née après sa domestication et le fait que de nos jours, la plupart des chats vivent exclusivement en intérieur. En effet, en premier lieu, le chat domestique (Felix silvestris catus) a été sélectionné par l’homme pour chasser les nuisibles, d’abord sur les bateaux puis avec le début de l’agriculture, pour protéger les stocks de récolte. Progressivement, il est devenu plus qu’un chasseur, un réel compagnon de vie, jusqu’à devenir aujourd’hui l’animal préféré des français avec environ 12 millions de chats en France. L’enrichissement du milieu du chat a pour but de maintenir son homéostasie sensorielle, c'est-à-dire diminuer les facteurs de stress ou d‘ennui, mais encore maintenir une bonne forme physique et mentale chez le chat. Ayant un chat avec un « fort » caractère, il y a quelques temps j’ai fait appel à un comportementaliste félin afin d’harmoniser notre cohabitation et de veiller à son bien- être. C’est pour cela que le sujet de ce mémoire m’est apparu comme idéal. J’ai choisi d’aborder l’implication du propriétaire dans l’enrichissement du milieu du chat. En premier lieu, étudier l’enrichissement du milieu optimal, et dans un second temps, l’accueil des préconisations par le propriétaire. I. Optimisation de l’enrichissement du milieu de vie chez le chat 1. Activités physiologiques a. Alimentation, eau et distribution a.a) Alimentation Le chat effectue entre 10 et 16 repas en 24h soit moins de 3% de sa journée. Cependant, c’est un élément essentiel de sa santé. Il doit manger environ 90g par jour. On distingue différentes sortes de nourriture pour le chat :


*Le plus fréquent, les croquettes. En tant qu’alimentation exclusive, elles représentent 35% des personnes interrogées. En effet, les croquettes ont l’avantage d’être pratiques à distribuer, et elles s’altèrent peu à l’air libre. Elles peuvent donc être laissées en continu tout au long de la journée. Cependant elles contiennent généralement peu de protéines, alors que le chat est carnivore, et beaucoup de céréales qui sont mal tolérées par le chat. En effet, le chat a besoin d’au moins 30% de protéines. La plupart des croquettes industrielles contiennent moins de 30% de protéines. De plus, c’est un aliment sec qui n’aide pas à l’hydratation du chat, qui par nature, boit peu. Bien entendu, certaines marques sont meilleures que d’autres. J’ai effectué un tableau comparatif de certaines marques à voir en Annexe 1. *La pâtée, nourriture humide s’altère rapidement à l’air libre, diminuant ainsi ses qualités olfactives et nutritives. Cependant, elle apporte une part importante d’hydratation journalière chez le chat. Il est à noter comme pour les croquettes que certaines marques sont de meilleures qualités que d’autres, notamment Almo. La pâtée représente en tant que nourriture exclusive 1% des personnes sondées. Cela démontre bien la non-praticité de la délivrance et la perte rapide des qualités nutritionnelles. Cependant, on note dans le sondage que la plupart des personnes interrogées délivrent croquettes et pâtée sur une même journée. Cela représente 62% du panel. *La nourriture crue (BARF/RAW) est une alimentation adaptée aux besoins du chat mais la délivrance n’est pas pratique. De plus, elle nécessite des recherches en amont afin de connaître les quantités et types d’aliments à donner. D'après mon enquête, il en ressort que 6% du panel interrogé emploie de la nourriture crue. Ce pourcentage représente une quantité de propriétaires, et donc de chats, plutôt élevée d'après mon expérience. *Les proies entières (Whole Prey), vivantes ou non est le choix alimentaire par excellence car elle reproduit les proies chassées en extérieur. L’écœurement des propriétaires de chats face aux proies demeure problématique. Le questionnaire démontre que 5% des Humains délivrent cette alimentation. C’est un bon début.


*Les proies chassées lors des balades est le dernier mode d’alimentation. C’est le plus rare car de nombreux chats chassent des proies mais ne les mangent plus. Ils préfèrent en général la nourriture proposée par l’Homme. La plupart des propriétaires de chats sont des personnes actives et n’ont donc pas forcément le temps et l’énergie pour préparer une ration de BARF. Le whole prey est plutôt dissuasif si le propriétaire n’en a pas l’habitude. En alimentation optimale, je conseillerais donc des croquettes sans céréales associées à une délivrance de pâtées une fois par jour. Je préconise la distribution de l'aliment humide de manière aléatoire dans la journée, afin d’éviter la quémande du chat. a.b) Distribution de la nourriture La distribution de croquettes la plus répandue et la moins adaptée au chat est dans une gamelle simple. Dans l’étude réalisée, on voit bien que 90% des clients utilisent une gamelle basique pour délivrer les croquettes, contre 10% pour une gamelle ludique. Cette différence est plutôt extrême mais démontre bien que le changement est nécessaire, notamment une prise de conscience collective. L’accès y est très facile alors que dans la nature le chat doit chasser. Cette gamelle favorisera également le surpoids chez le chat, notamment chez les chats gloutons. L'emploi des gamelles ludiques ou « anti-glouton » est donc à préconiser. Il en existe plusieurs sortes et de plusieurs niveaux de difficultés. Tout d’abord les gamelles plutôt faciles type Pipolino. Le chat doit faire rouler le tube avec sa patte pour faire tomber les croquettes au sol. Il prend peu de place, mais « sème » les croquettes. Il faut donc idéalement le caler entre deux supports pour éviter le déversement dans toute la pièce. Le labyrinthe Catit Senses est également plutôt facile. Cependant, le chat doit comprendre le fonctionnement, notamment faire tomber les croquettes du haut jusqu’en bas pour les manger. A éviter avec les chats brusques ou peu patients. Il prend peu de place au sol mais manque parfois de stabilité à cause de sa hauteur. On peut citer le plateau d’activités Cat Activity Fun Board, plutôt complet avec 4 niveaux de difficulté. Par contre, cela prend de la place au sol.


Pour les friandises, on peut présenter le Catit Digger Tube qui peut facilement être fait-maison comme je l’ai réalisé, ou encore la balle Slimcat. Enfin, j’aimerai suggérer une gamelle intelligente plutôt performante, l’intellikatt qui cumule différents niveaux de difficultés, qui peut être posée au sol, mise sur le côté, ou en mode roulant. Tout cela permet d’appliquer les difficultés au cas par cas selon l’intelligence du chat. J’ai sélectionné ces modèles pour les avoir testés moi-même, directement ou indirectement. L’idéal est d’en posséder au moins 2 afin de varier. J’ai personnellement investi ou créé le Pipolino, Catit Digger Tube et un tapis de fouille. Cela me permet de diversifier le mode de chasse chaque jour en changeant le mode de délivrance. Concernant la gamelle ludique pour la pâtée, c’est beaucoup moins évident car il s'agit d’une nourriture humide et généralement vite mangée. Cependant, certaines gamelles « anti-glouton » en silicone avec des bords bas sont utilisables pour ce mode alimentaire. Je tiens tout de même à préciser, concernant la gamelle classique, qu’il vaut mieux privilégier des gamelles en verre afin d’éviter la contamination de l’eau ou de la nourriture par des particules de plastique par exemple. Les différentes propositions de gamelles ludiques sont à retrouver en Annexe 2. a.c) L’hydratation Dans 82% des personnes interrogées, le chat dispose d’une gamelle pour s’abreuver. Il est plus qu’urgent de changer cela, il en va de la bonne santé du chat. Comme spécifié précédemment, le chat boit peu. Non pas parce qu’il n’aime pas l’eau mais il préfère l’eau fraîche, non stagnante, tout le contraire d’une gamelle. Le chat boit une quinzaine de fois par jour à raison de 10ml d’eau environ. Il est donc intéressant de privilégier la fontaine à eau mais pas n’importe laquelle. Il existe principalement 2 sortes de fontaines à eau : la première avec un filet d’eau qui coule, l’autre sans. Lors de mon premier achat, mon critère principal fut qu’elle soit silencieuse ; j’ai donc opté pour celle de Zoomalia. Cependant, mon chat avait peur de la remontée d’eau et préférait boire quand elle était arrêtée.


Au final, pas très silencieuse et moteur de mauvaise qualité, même après plusieurs SAV. Je la déconseille. Donc changement total pour la fontaine Catit Flower avec un filet d’eau, très appréciée par les chats aimant boire au robinet. La robustesse de son moteur et son faible bruit en font une fontaine aisément recommandable. Cependant, il est important de changer les filtres régulièrement. Il existe également une variante de la fontaine à eau, c’est le distributeur à eau. En général, c’est une bouteille d’eau retournée ou un récipient plastique dans une gamelle simple. Je le déconseille fortement car l’eau d’une gamelle basique doit être renouvelée au moins 2 fois par jour pour sa fraîcheur. Ce dispositif permet d'abreuver le chat durant plusieurs jours, mais avec de l'eau stagnante. Retrouvez ces propositions en annexe 3. b. La litière optimale b.a) Le contenant Le bac à litière idéal est un bac suffisamment grand pour la taille de votre chat, à savoir la longueur de votre chat queue incluse. Il doit pouvoir être à l’aise et se retourner facilement. Il faut choisir un bac ouvert, sans couvercle ni trappe. En effet, le chat est vulnérable à ce moment-là, il a donc besoin de surveiller son environnement afin de s’échapper si nécessaire. Je déconseille les litières automatiques ou avec ouverture par le dessus. Au vu du sondage, le panel semble partagé : *38% utilisent le couvercle et la trappe, *35% utilisent le couvercle sans trappe, *34% ont une litière sans couvercle ni trappe. On se rend compte que le changement est en cours. Il serait intéressant de refaire la même étude dans 5 ans afin d'en visualiser la progression. b.b) Le substrat Il existe plusieurs sortes de substrat.


Les substrats absorbants notamment la silice. Elle absorbe l’urine et la « masque ». En général peu onéreuse, elle doit cependant être nettoyée et renouvelée fréquemment. On peut citer également le pellet, litière écologique et économique. Ses principaux avantages : faible coût, et compostable. Toutefois, je déconseille l'utilisation du pellet dans un bac standard car la sciure colle aux pattes du chat. Un bac spécial avec double fond pour récolter la sciure serait plus indiqué. Enfin, le substrat agglomérant que je préconise fortement. L’urine est agglomérée pour en permettre le retrait en bloc. Le nettoyage est ainsi plus aisé, moins fréquent et moins odorant. Il est toutefois un peu plus onéreux que les autres. Certains substrats agglomérants existent en « biodégradables », à jeter dans les toilettes. Attention, toutes les marques ne se valent pas, certaines font énormément de poussière et donc irritent les yeux des chats. Je peux recommander la Cat’s Best. Le panel interrogé utilise peu le pellet (16%). Il est partagé entre le substrat agglomérant (40%) et l’absorbant (38%). Les arguments principaux sont : la praticité de nettoyage et le masquage des odeurs. b.c) L’emplacement Beaucoup de propriétaires placent le bac à litière dans un coin pour plusieurs raisons : non esthétique, salissant ou encore odorant. Cependant, lorsque le chat fait ses besoins, il dépose un message olfactif intra et interspécifique. Le but est donc que le message soit perçu par le plus grand nombre. Sauf qu’avec une litière exilée, la portée du message est faible. Le chat va donc choisir un endroit plus propice. Il est donc fortement conseillé de positionner la litière dans une pièce fréquentée, en générale, une pièce de vie. Dans l’étude, on constate que le bac est placé dans la cuisine à 34%, le salon 19% ou encore le couloir 13%. b.d) Le nettoyage -Petit nettoyage Cela correspond au fait d’enlever les déjections et les boules d’urine pour le substrat agglomérant. Idéalement, il est à effectuer tous les 2-3 jours.


Le panel nettoie en général au moins 1x/jour à raison de 35%, tous les 2 jours seuls 26%. -Gros nettoyage La plupart des Humains pensent nécessaire d’utiliser des produits « forts » afin d’enlever l’odeur et de désinfecter. Or une litière n’a pas besoin d’être désinfectée car elle n’est pas « infectée », elle doit juste être nettoyée. L’utilisation de produits puissants notamment Javel, vinaigre ou huiles essentielles pose un problème olfactif important pour le chat. En effet, si le chat est agressé olfactivement il va choisir un meilleur endroit pour laisser son message (urine ou déjection). Cette agression peut également stresser le chat qui va donc marquer hors litière plus fréquemment pour se rassurer. Cela créé donc un comportement gênant. On privilégie donc l’utilisation d’eau chaude et de liquide vaisselle uniquement. Le gros nettoyage s'effectue au maximum toutes les 2-3 semaines. Si c’est un substrat agglomérant. En effet, certaines litières sont plus rapidement sales, notamment la litière absorbante. Le panel privilégie le gros nettoyage 1x/semaine à 45% ce qui est énorme. Contre 19% pour 1x/mois. En majorité, avec de l’eau savonneuse à 35%, de la javel à 26%, ou encore du vinaigre à 15%. Les principaux arguments d’utilisation de ces produits sont la désinfection et la destruction des odeurs. c. Phases de repos et toilettage c.a) Le toilettage Le toilettage représente environ 1h30 par jour à raison d’une quinzaine de sessions. Généralement le chat se toilette lui-même, c’est ce que l’on appelle l’auto-toilettage. Il le fait pour sa propreté mais également pour goûter les odeurs sur son pelage et effectuer une remise à zéro chimique en y déposant ses propres odeurs. Le chat effectue ce nettoyage en commençant par la tête pour finir par la queue (du moins sale au plus sale). Cette phase intervient souvent après la chasse qui correspond à une activité sportive + alimentation et précède une phase de repos.


Il est également courant qu’un chat toilette un autre chat. C’est l’allo-toilettage. Cela permet de renforcer les liens sociaux. Elle a souvent lieu entre deux chats qui s’entendent plutôt bien. c.b) Le sommeil Le chat est polyphasique, il effectue une vingtaine de sessions de sommeil entre 45 minutes et 3h par cycle, pour un total d’environ 16 heures par jour, soit les 2/3 de sa journée. On distingue 3 types de repos : -la vigilance : le chat est couché ou semi-couché mais tendu, il cligne des yeux, surveille son environnement. -le sommeil léger : le chat est souvent couché mais ses yeux clos sont clos, il respire calmement. Il est cependant prêt à réagir si besoin. Cette phase précède le sommeil profond ou suit une phase de toilettage, une activité. -le sommeil profond : le chat est allongé, très détendu. Il ne réagit pas s’il est appelé ni aux petits bruits. Seul un bruit important le réveillera. Pour que cette phase soit réalisée, il faut que le chat soit totalement serein et en confiance. c.c) Les lieux de repos Le sommeil représente l'activité essentielle quotidienne du chat, il est donc primordial de choisir des lieux de repos avec soin. Majoritairement, le chat aime se blottir en boule afin d’être au chaud. Un lieu de repos devant une source de chaleur s'avère donc judicieux. L’arbre à chat peut être positionné devant le chauffage ; il est également possible de placer un hamac prévu à cet effet sur le radiateur. Si en plus il est au soleil, c’est le graal pour lechat. Les chats adorent également les plaids/paniers en hauteur, surtout en présence d’autres animaux. Très souvent, ils apprécient de s’installer sur les affaires de leur humain, il est donc tout à fait possible de leur mettre à disposition un pull-polaire ayant appartenu au propriétaire dans un lieu apprécié. Personnellement, mon chat aime dormir sur mon lit, j’y ai donc installé un plaid douillet et chaud. Mon autre chat préfère somnoler dans le panier à linge, j’y mets donc un plaid au- dessus du linge pour son confort. Le chat aime explorer son environnement et changer ses lieux de repos, il peut adorer le nouveau panier acheté, et le délaisser après 2 jours. Si c’est le cas, ne pas hésiter à le ranger et le ressortir plus tard.


Il faut également varier les pièces de repos et en disposer un peu partout : salon, chambre… mais également les types de repos : arbres à chat, panier, plaid… Dans le sondage, on constate que les lieux de repos de prédilection sont 88% le salon, notamment le canapé, puis les lits pour 78% et enfin, uniquement sur les affaires du chat pour 14%. L'Humain est donc pleinement disposé à adapter ses propres lieux de repos pour le bien-être de son chat. 2. Les activités locomotrices a. Les supports à griffades Il est important de préciser que le fait de marquer par griffades est vital pour le chat. Il existe 2 types de supports : les griffoirs et les arbres à chat. Les griffoirs peuvent être horizontaux, à poser au sol, verticaux, type poteau en sisal, ou encore en forme de coin à disposer sur un mur ou un meuble. Il est nécessaire de tester différents types de supports afin de définir ce que votre chat appréciera le plus. Je préconise au moins un griffoir horizontal au sol, et un vertical d’au-moins 60 cm de haut afin que le chat puisse détendre ses muscles en s’étirant. Ne pas oublier de les positionner aux endroits fréquemment marqués, par exemple près du canapé, d’une tapisserie… Le must du support à griffades est l’arbre à chat qui combine plusieurs fonctions : griffoirs, poste d’observation, lieu de repos. En majorité, les poteaux sont réalisés en sisal ce qui se rapproche le plus du milieu naturel. C’est donc l’accessoire indispensable à avoir chez soi quand on a un chat. Petite précision, il est préférable d’en choisir un relativement haut (minimum 1m, idéalement 1m50), avec 3 pieds au sol pour la stabilité, et surtout sans maisonnette au sol qui gênera le chat dans son marquage. Mes préconisations sont à retrouver en annexe 4. Les clients possèdent les 2 supports à 45%. Arbre à chat seul à 27% et griffoir seul à 24%. b. « Chasse » et jeux b.a) Chasse & prédation


L’accès à l’extérieur à la demande est en place pour 39% du panel, contre 38% qui n’y ont pas accès du tout, 13% avec harnais/sous surveillance rapprochée ou encore 11% en libre accès. Le chat même captif chasse instinctivement. Certains auront cette faculté plus ou moins développée et avec plus ou moins d'adresse. Il s’agira d’abord de détecter la proie avec l’ouïe, puis la vue. La chasse nécessite une grande patience et de la persévérance. Le chat chasse en général des petites proies : rongeurs, oiseaux ou insectes. L'étude démontre que 11% des chats ramènent une proie à leur humain 1x/semaine. Quelques fois par an pour 13% et enfin jamais pour la plupart à 42%. b.b) Le jeu Le comportement ludique est nécessaire au chat captif. En effet, le panel dévoile que le chat reste seul 4 à 8h par jour (41%). Il est donc nécessaire de lui prévoir des activités. Le jeu a pour but de libérer les tensions chez le chat adulte. Chez le chaton, il participe au développement locomoteur et sensoriel, et à divers apprentissages. Le chat peut jouer seul, avec ses congénères, avec d’autres animaux, ou encore avec son humain. Il existe différentes postures d’appel au jeu, par exemple : -le chat roule sur le dos et expose son ventre ; -le chat fait le crabe ; Il est important de différencier la phase de jeu, et la phase de conflit, surtout lors de jeux entre chats. La chose la plus importante à noter est qu’il ne faut surtout pas jouer avec les mains. En effet, le chat ne fera plus la différence entre la main-jeu et la main-caresse et des comportements gênants peuvent en découler, par exemple, le caressé-mordeur. Le jeu se fait obligatoirement par le biais d’un objet. Il est nécessaire de tester plusieurs jeux afin de savoir ce qui plait ou non au chat. Très souvent, les chats apprécient les « cannes à pêche ». Le panel les recommande à 47%. C’est très pratique car cela évite que la main soit proche du jeu, et donc des griffes du chat. C’est à privilégier pour les chats qui ont tendance à griffer ou mordre facilement lors des jeux. Les balles silencieuses, recommandées à 23% par l’étude, et autres objets roulants sont également prisés.


Certains jouets à suspendre sont généralement appréciés lors des quarts d’heure de folie. Les circuits sont également idéaux pour se défouler, tout comme les tunnels (recommandés à 15% par le panel). Je déconseillerai le laser. Il intéresse généralement le chat mais l’inconvénient plutôt important est que le chat ne peut pas l’attraper. Cela risque d’engendrer une frustration importante et créer un comportement-réponse. Je ne suis pas adepte des jouets électroniques comme le papillon volant que j’ai testé mais qui a cassé au bout d’une seule utilisation ; ou e